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STIMULANTS

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Tabac

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Cigarette électronique/vapoteuse

Chicha

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COCAïNE

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ECSTASY (MDMA)

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DEPRESSEURS

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STIMULANTS

Tabac

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Moins de clopes, PLus de jeux COOp !

 

Le tabac est une plante utilisée pour fabriquer des produits contenant de la nicotine, une drogue qui crée une dépendance. Ces produits contiennent aussi de nombreuses autres substances chimiques qui causent de graves problèmes de santé.​

Différents noms sont utilisés pour désigner le tabac notamment l'herbe à Nicot, le pétun, le perlot, le trèfle, le kif, le houka.

Qu'est-ce que le Tabac ?

Le tabac est une plante (Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica) qui contient de la nicotine, une drogue qui entraîne une dépendance et qui a des effets à la fois stimulants et dépresseurs.

Bien que le tabac soit légal, les lois fédérales, provinciales et municipales régissent de façon stricte sa fabrication, sa commercialisation, sa distribution et son utilisation.

Quelle est la provenance du Tabac ?

Les produits du tabac sont fabriqués à partir des feuilles de la plante de tabac. Les feuilles sont séchées, fermentées et laissées vieillir avant d’être transformées en produits du tabac.

Le tabac était cultivé et utilisé comme herbe sacrée et curative par les peuples autochtones d’Amérique du Nord bien avant l’arrivée des Européens.

À quoi ressemble le Tabac ?

Le tabac est préparé différemment selon la façon dont il sera consommé :

  • les cigarettes contiennent des feuilles de tabac finement coupées et roulées dans du papier mince;

  • les cigares contiennent des feuilles de tabac entières;

  • le tabac à priser est une poudre finement moulue de feuilles de tabac qui se vend souvent dans des sachets semblables à ceux du thé;

  • le tabac à chiquer est fait de feuilles broyées ou de rouleaux de tabac compact;

  • dans le narguilé, on utilise du tabac aromatisé et sucré qui est chauffé, la fumée filtrée par l’eau étant aspirée par le moyen d’un tuyau muni d'un embout.

Quels sont les effets du Tabac ?

La nicotine contenue dans la fumée du tabac atteint rapidement le cerveau où elle agit comme stimulant et provoque une accélération de la fréquence cardiaque et de la respiration. La fumée du tabac réduit également le niveau d’oxygène dans la circulation sanguine, entraînant une chute de la température de la peau. Les nouveaux fumeurs ont souvent des étourdissements et des nausées, toussent ou ont la nausée.

Les effets de la nicotine sur l’humeur sont subtils, complexes et puissants. Certaines personnes sentent que le tabac les rend alertes et les aide à se concentrer, et à se détendre. Des recherches ont démontré que le tabac cause une augmentation de la dopamine, une substance chimique présente dans le cerveau, qui accroît le sentiment de plaisir et renforce le désir de continuer à fumer.

Le tabac et la fumée secondaire peuvent irriter les yeux, le nez et la gorge. La fumée du tabac peut provoquer des migraines, des étourdissements, des nausées, de la toux, une respiration sifflante, ou encore aggraver les allergies et l’asthme. Fumer atténue également le sens du goût et de l’odorat, réduit l’appétit et entraîne la production d’acide dans l’estomac.

Combien de temps dure cette sensation ?

Lorsqu’une personne fume une cigarette, elle en ressent les effets en moins de 10 secondes. Ces effets ne durent que quelques minutes.

Cette substance crée-t-elle une dépendance?

Le tabac en lui-même ne créé pas une dépendance, mais la nicotine qu’il contient produit une forte accoutumance. Lorsqu’une personne commence à fumer, surtout à un jeune âge, le risque qu’elle développe une dépendance au tabac est assez élevé.

Les nouveaux fumeurs atteignent rapidement une tolérance aux effets initiaux désagréables de la fumée du tabac et, s’ils en apprécient les effets stimulants et agréables, ils risquent de fumer plus souvent. Les personnes qui fument régulièrement ont tendance à fumer un nombre constant de cigarettes par jour.

La nicotinomanie repose sur des facteurs psychologiques et physiques. Les facteurs psychologiques comprennent une sensation de plaisir et de vivacité d’esprit. Le fumeur moyen apprend à compter sur la nicotine pour lui procurer ces sensations. En outre, il acquiert des signaux conditionnés, ou « déclencheurs », qui le poussent à fumer. Par exemple, certaines personnes fument toujours après un repas, en accomplissant certaines tâches, ou encore, lorsqu’elles se sentent déprimées ou anxieuses. Ces déclencheurs donnent lieu à des comportements ou à des habitudes difficiles à changer.  

Les nicotinomanes peuvent développer une tolérance aux effets souhaités. Ils pourraient ne plus prendre plaisir à fumer, mais continuer de le faire pour combler leur état de manque et éviter le syndrome de sevrage de la nicotine.

Les symptômes du sevrage de la nicotine comprennent l’irritabilité, l’agitation, l’anxiété, l’insomnie et la fatigue. Ces symptômes disparaissent en l’espace de quelques semaines. Certaines personnes peuvent être incapables de se concentrer et ressentir un besoin intense de fumer pendant des semaines ou des mois après avoir abandonné le tabac.

Selon des études, les facteurs génétiques jouent un rôle dans la dépendance à la nicotine.

Quels sont les effets à long terme de l’utilisation de cette substance?

Toutes les formes de tabac présentent des risques à long terme pour la santé. Le risque est plus élevé pour les personnes qui consomment du tabac fumé, en particulier les cigarettes. Le risque d’effets à long terme augmente en fonction du nombre de cigarettes fumées par jour et de la durée du tabagisme.

L’usage de produits du tabac qui ne sont pas fumés, comme le tabac à priser et le tabac à chiquer, est lié à une augmentation des risques de cancer de la bouche, de gingivite et de caries.

Où puis-je trouver de l’aide, des traitements et du soutien pour la consommation de cette substance?

Contactez Tabac Info Service ; votre médecin traitant ; un.e tabacologue.

Mais aussi pour les jeunes, rapprochez-vous de vos infirmier.e.s scolaires, du SIMPPS pour les étudiant.e.s, ou encore d'un Point Accueil Écoute Jeunes.

Des substituts nicotiniques existent ainsi que des applications.

Toutes ces aides sont gratuites !

Tabac
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Cigarette électronique/Vapoteuse

Moins de vapote, PLus de papote  !

 

Qu’est ce que c’est ?

 

La cigarette électronique est un aérosol prévu pour vapoter (inhaler de la vapeur obtenue par chauffage d’un liquide). Elle contient un liquide aromatisé, le plus souvent nicotiné, qui est chauffé pour produire de la vapeur. Le choix du taux de nicotine est important pour assurer une sortie de la dépendance efficace. À la différence des cigarettes, elle ne contient pas de tabac, n’a pas de combustion et ne crée pas de fumée.

Elle conserve la gestuelle des personnes qui fument et reproduit la sensation de picotement en gorge propre à l'inhalation de la fumée d'une cigarette classique. C’est donc une alternative à la cigarette classique.

Qu'est-ce qu'on sait des effets de la cigarette électronique ?

En janvier 2019, l’Académie des sciences américaine a publié un rapport de 600 pages consacré à la cigarette électronique, aboutissement de l’analyse de 800 études. Selon la qualité des études réalisées, les scientifiques ont classé les résultats en fonction de leur «niveau de preuve».
Un résultat avancé par des études de mauvaise qualité ou sur lequel les publications scientifiques divergent est considéré comme ayant un niveau de preuve insuffisant. Au contraire, si un bon nombre d’études bien menées aboutissent toutes au même résultat, le niveau de preuve est jugé solide. Dans les parties qui vont suivre, seuls les résultats avec un niveau de preuve solide ou modéré sont présents.

 

Le vapotage, moins nocif que la cigarette ?


L’Agence de santé publique anglaise estime que la cigarette électronique serait 95 % moins nocive que la cigarette classique.
En effet, la «vapeur» émise par la cigarette électronique ne contient pas les substances toxiques liées à la combustion des cigarettes classiques, comme le monoxyde de carbone (cause d'infarctus) ou les goudrons (causes de cancers).
La substitution complète de la cigarette par l’électronique réduit donc l’exposition de la personne consommatrice à un grand nombre de substances toxiques et cancérogènes. Car la fumée de tabac contient plus de 4000 substances toxiques, dont 80 sont cancérogènes.
La nicotine est associée à la dépendance au tabac, mais dans la cigarette électronique, elle n'est pas accompagnée des produits qui renforcent ses effets. Une étude conclut à des effets néfastes pour des expositions d'une à huit semaines alors que la fumée de tabac aurait un effet comparable en un jour.
Les substances contenues dans la vapeur de cigarette électronique peuvent favoriser le stress oxydatif, mais dans une moindre mesure que les composés présents dans la fumée de cigarette.
(niveau de preuve modéré) - Plusieurs études ont montré que le degré de dépendance à la nicotine serait plus faible chez les personnes qui vapotent que celles qui fument.
- La toux, les sifflements et l’asthme pourraient être exacerbés par l’usage de la cigarette électronique. Par contre, les pathologies respiratoires liées à la cigarette pourraient être améliorées par l’usage exclusif d'une cigarette électronique.
- Le vapotage passif semble exposer à moins de particules que la fumée de cigarette.


La cigarette électronique est-elle néfaste pour la santé ?


- La quantité de nicotine inhalée avec la cigarette électronique est comparable à celle de la cigarette classique
- L’usage de la cigarette électronique avec nicotine entraîne des symptômes de dépendance.
- Le rythme cardiaque augmente après l’inhalation de nicotine par une cigarette électronique.
- Quelques cas d’explosions de cigarette électronique ont été rapportés, provoquant brûlures et blessures. Ces explosions sont liées à des problèmes de batteries de mauvaise qualité ou modifiées par l’utilisateur.
- L’usage de la cigarette électronique dans des lieux clos augmente les concentrations en particules et en nicotine dans l’air ambiant.
Un bon nombre de liquides pour cigarette électronique contiennent et/ou entraînent la production de substances potentiellement toxiques, tels que des métaux et des composés potentiellement cancérogènes (l’acroléine), voire cancérogènes avérés (le formaldéhyde). Le nombre et la quantité de ces substances dépendent fortement du type de cigarette électronique utilisé et de la façon dont celle-ci est utilisée, ainsi que des caractéristiques des liquides.

La cigarette électronique permet-elle d’arrêter de fumer ?


- Des études ont effectivement montré que la cigarette électronique favorise le sevrage tabagique. D’ailleurs, l’Institut national du cancer et le Haut conseil de la santé publique estiment que la cigarette électronique peut être considérée comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac, au même titre que les patchs nicotiniques ou autres dispositifs.
Mais une étude publiée par Santé publique France sur la cigarette électronique présente en effet des conclusions mitigées. Certes la cigarette électronique permet aux personnes qui fument de réduire fortement leur consommation de tabac et les pousse plus que les autres à tenter un sevrage définitif. Mais quand il s’agit d’arrêter définitivement, elle n’offre pas un avantage significatif.
Les aut.eur.rice.s de l'étude rappellent que bien que la réduction de la consommation de tabac puisse diminuer les risques pour la santé qui y sont associés, fumer ne serait-ce que quelques cigarettes par jour maintient ces risques à un niveau très élevé. Or, plutôt que d’essayer d’arrêter de fumer définitivement, certaines personnes qui vapotent en complément risquent «de se contenter de réduire leur consommation en considérant qu’il s’agit d’une réussite suffisante». Dans ce cas, «vapoter pourrait aller à l’encontre du processus d’arrêt du tabac et de son effet bénéfique sur la santé».
Par ailleurs, une revue de treize études existantes montre que la cigarette électronique avec nicotine a deux fois plus de chance de conduire à un arrêt complet d'au moins six mois que celle sans nicotine, et que davantage de personnes qui fument avaient réduit de plus de la moitié leur consommation sans événement indésirable grave. La cigarette électronique n'est aujourd'hui recommandée par aucune organisation officielle mais «la Haute Autorité de la santé considère en revanche que, du fait de sa toxicité beaucoup moins forte qu'une cigarette, son utilisation chez une personne qui fume et a commencé à vapoter en voulant s'arrêter de fumer ne doit pas être découragée». On estime que 400.000 personnes fumeuses ont cessé de fumer en France en 2015 grâce à la cigarette électronique. Elle contribue donc à aider des personnes qui fument à se libérer du tabac.

La cigarette électronique encourage-t-elle à fumer ?


Ce paradoxe de la cigarette électronique est à nouveau confirmé par une étude parue dans JAMA Pediatrics en février 2018. Une équipe de recherche de l’université de Californie (États-Unis) montre que les ados qui ne fument pas mais vapotent sont deux à trois fois plus susceptibles de commencer à fumer que ceux qui n’ont jamais essayé la cigarette électronique. Il en va de même pour l'usage du narguilé ou du tabac à priser. L'équipe s’appuie sur les données de 10.400 jeunes entre 12 et 17 ans qui ne fument pas.
Au début de l’étude, 851 ados ont rapporté avoir déjà essayé un de ces produits, particulièrement la cigarette électronique. Au bout d’un an, 690 volontaires confient avoir fumé. Une grande partie avait déjà expérimenté la vapoteuse et/ou appréciait la chicha.
En 2017, le Dr Pierre-François Dancoine (tabacologue à l’hôpital privé La Louvière (Ramsay Générale de Santé, Lille) démontrait lui aussi cette bascule dans une étude qu’il a menée auprès de plus de 600 ados publiée dans Public Health.
L’une des explications est que la cigarette électronique peut induire une dépendance puisque les liquides utilisés contiennent de la nicotine. La vapoteuse mime l’effet addictif que l’on retrouve avec la cigarette classique. Mais même sans nicotine, les ados prennent l’habitude d’inhaler un produit, adoptent un geste, un comportement.
Selon les travaux du Dr Pierre-François Dancoine menés avec Élodie Gentina (professeur de marketing à l’Iéseg School of Management), trois quarts des ados de 14 à 18 ans interrogés ne font pas la distinction entre fumer et vapoter.
Mais pourquoi les ados testent-ils cette aide au sevrage avant la cigarette classique ? Pour Pierre-François Dancoine, le marketing des industriels joue un rôle. Ce qui attire les jeunes, c’est l’aspect tendance, gadget et technologique de la cigarette électroniques. Les publicitaires mettent aussi en avant un message de liberté qui attire le public mineur.
Pour Élodie Gentina, la transgression des règles est un moteur. Il faut garder en tête que l’adolescence est un moment de construction personnelle et sociale à distance des parents, et de prise de risques. Ses travaux avec Pierre-François Dancoine ont montré que les ados vapotent pour acquérir une position au sein de leur groupe de pairs. Les garçons le font pour être des leaders et gagner en pouvoir d’influence, tandis que les filles vapotent pour s’intégrer. Soulignant que les stratégies de prévention devraient prendre en compte ces différences de genres.
La peur ne devrait, par ailleurs, plus être le message des campagnes, puisque les ados sont conforté.e.s dans leur comportement. Au contraire, il faut responsabiliser, les considérer comme des personnes autonomes. Les campagnes efficaces reposent sur le sens critique des ados. Plus d’un tiers des lycéens vapotent occasionnellement et autant fument une dizaine de cigarettes par jour.

Sources

 

https://sante.lefigaro.fr/article/la-cigarette-electronique-est-elle-vraiment-moins-dangereuse-que-le-tabac-/
https://sante.lefigaro.fr/article/la-cigarette-electronique-une-aide-pour-diminuer-la-consommation-de-tabac/
https://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/03/23/24770-cigarette-electronique-est-on
https://sante.lefigaro.fr/article/chez-les-ados-l-e-cigarette-fait-le-lit-du-tabagisme/

Vapoteuse
Chicha

Chicha

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Plus d'Aya moins de chicha !

 

Après la mode du tabac à rouler qui coûte moins cher, ce sont maintenant les bars à chicha (aussi appelée pipe à eau, narguilé, hookah …) qui sont en vogue dans les pays occidentaux, et notamment en Europe.
Cette consommation concerne surtout les 15-20 ans, avec l’attrait de la nouveauté, la convivialité et le goût aromatisé du tabac à chicha.
La cigarette a mauvaise image actuellement. Ça jaunit les dents, ça ternit les personnes et l’intérieur des habitations, ça pollue, ça sent mauvais, ça imprègne les lieux, les vêtements, les cheveux. Inversement, la chicha est présentée comme plus saine.
Ce mode de consommation plutôt convivial laisse l'impression de fumer en toute sécurité, sans risque de développer une addiction vu qu’il n’y aurait pas de nicotine. Ce qui peut expliquer en partie l'augmentation croissante de sa consommation. Voici quelques éléments de réponse.

 

Qu'est-ce que c'est ?


Originaire du Moyen-Orient, la chicha se compose de plusieurs parties : une cheminée, un foyer (un bol supérieur), un plateau qui sert de cendrier, un vase (un réservoir à eau), un tuyau et une pipe.
Le foyer est composé de tabamel. C’est un mélange de tabac (environ 30%) et de mélasse (liquide sirupeux qui contient 50% de sucre et des pulpes de fruits qui donnent à la fumée de la chicha des arômes fruités) à environ 70%. Il y a 10 à 20 g de tabac dans le foyer contre 1 g dans une cigarette.

 

Quels sont les effets  ?

L’OMS a estimé qu’une cigarette est fumée en 8 à 12 bouffées sur 5 à 7 minutes, tandis que la chicha est fumée en 50 et 200 bouffées sur 40 à 60 minutes.
Elle a également déclaré qu’une seule séance de chicha ou de narguilé a le même impact sur la santé que le fait de fumer 20 ou 30 cigarettes.
L’Office Français du Tabagisme (OFT) a déclaré que la fumée
d’une chicha délivre autant de monoxyde de carbone que 15
à 52 cigarettes et autant de goudron que 27 à 102 cigarettes.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz produit lors d’une combustion.
Incolore et inodore mais très toxique. Quand il est respiré, il se fixe sur les globules rouges à la place des molécules d’oxygène. Les organes et muscles du corps sont donc moins bien alimentés en oxygène.

 

L'action de l'eau dans la chicha


En circulant dans l’eau de la chicha, la fumée de tabac est moins irritante pour les voies respiratoires et une partie de la nicotine est retenue. Mais la plupart des goudrons produits par la combustion du tabamel et du charbon traversent l’eau, qui n’en retient qu’un peu moins de la moitié. Ils sont donc respirés par la personne qui fume, ce qui irrite les voies respiratoires (et peut déboucher sur des maladies respiratoires chroniques ou cardio-vasculaires : infarctus, accident vasculaire cérébral …), de la toux, et l’ingestion de beaucoup de substances toxiques ou cancérogènes (poumon, gorge, lèvres, vessie, oesophage …) comme des hydrocarbures ou des métaux lourds. Seulement 3% des métaux lourds restent dans l’eau du narguilé, les 97% restants sont dans la fumée.

Et l’effet de l’eau sur la fumée est trompeur puisqu’elle rend l’inspiration profonde plus facile. De plus, une partie de la nicotine se dissout dans l’eau, donc pour obtenir le même effet, la personne va devoir s’exposer à davantage de fumée, donc davantage de substances toxiques.
Ces substances sont donc inhalées en bien plus grandes quantités qu’en fumant une cigarette et pénètrent plus profondément dans les poumons. Le volume de fumée produit par une cigarette est compris entre 0,5 et 1 litre, alors que celui d’une chicha est entre 30 et 50 litres (selon la durée de la session et le nombre de personnes qui fument).

 

Y a-t-il un risque de dépendance ?


La rapidité d’action de la nicotine est plus faible avec la chicha qu’avec une cigarette classique, alors que la quantité de nicotine respirée est deux fois supérieure. Mais le risque d’addiction à la nicotine en consommant fréquemment la chicha n’est pas nul pour autant, en particulier parce qu’elle s’accompagne souvent de rituels sociaux importants qui peuvent renforcer l’envie de recommencer l’expérience.

 

Le tabagisme passif de la chicha

Comme la fumée qui sort de la chicha et celle rejetée par le consommateur se répandent dans l’air, même sans fumer la chicha, les personnes présentes subissent un tabagisme passif (respiration de fumée par les personnes qui entourent une personne qui fume) très intense. Elles sont donc exposées à des risques pour la santé semblables à ceux de la personne qui fume.
La chicha est la façon de fumer qui rejette le plus de monoxyde de carbone dans l’air ambiant. Dans des lieux clos, l’intoxication est pire.

 

Quels sont les effets secondaires ?

Fumer régulièrement de la chicha a un impact sur l’odorat, le goût, l’humeur, l’hygiène buccodentaire, la vie sexuelle, la fertilité, …
Également, pendant les 24h qui suivent la consommation, les performances physiques sont impactées. Il peut aussi y avoir des maux de tête ou des vertiges.
Enfin, comme la pipe est partagée, il y a un risque d’infection par des champignons et mycobactéries et par les virus de l’herpès, de l’hépatite B …

Sources :

https://fares.be
https://heyme.care/fr/blog/la-chicha-tu-en-sais-quoi
https://www.europe1.fr/sante/quels-sont-les-risques-lies-a-la-chicha-4029403
https://sante-pratique-paris.fr/prevention-a-savoir/fumer-chicha-dangereux-cigarette-sante/
https://www.e-cancer.fr
https://www.axaprevention.fr/sante-bien-etre/points-vue-expert/fumer-chicha-danger
https://www.tf1info.fr/sante/la-chicha-serait-bien-plus-nocive-que-la-cigarette-1501796.html
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/Fiche.aspx?doc=fumer-chicha-narguile
https://www.pass-santejeunes-bourgogne-franche-comte.org/chicha-narguile-cigarette-vrai-faux-et-et-effets-sur-ta-sante/

COCAïNE

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cocaïne, ça rime avec Ruine !

 

Tu as sans doute déjà aperçu de la cocaïne dans des séries ou des films, comme Narcos ou Le Loup de Wall Street… Substance psychoactive stimulante, la cocaïne est le plus souvent prise par voie nasale, mais peut aussi être injectée (notamment avec de l’héroïne, c'est ce que l'on appelle le “speedball”), ou ingérée (dans du papier à cigarette ou diluée dans une boisson). L’euphorie, l’énergie et la confiance qu’elle entraîne ne sont que des impressions. En effet, lors de la descente : l’abattement, l’anxiété et l’irritabilité apparaissent très vite.

 

La consommation de cocaïne peut s’avérer très dangereuse, provoquant des insomnies, des sueurs froides, des douleurs thoraciques et des crises d’angoisse. Elle présente des risques plus élevés d’overdose et d’hypertension si elle est mélangée à de l’alcool, des opiacés ou des antidépresseurs. Sur le long terme, elle peut installer des troubles cognitifs, psychiatriques et cardiaques.

De plus, à environ 60 euros le gramme, en sachant qu'en une semaine une personne dépendante peut consommer plusieurs grammes (soit 120/180 euros par semaine, voire plus ! L'équivalent d'un loyer ...), les économies peuvent rapidement partir en fumée ... Obligée de consommer pour éviter les symptômes de manque, une personne dépendante peut en venir dealer pour payer sa consommation et s'en sortir financièrement vu le gouffre que peut créer la consommation de cocaïne.

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Article Cocaïne
Ecsta

ECStasy (MDMA)

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Ecstasy samedi, descente et déprime jusqu'à lundi !

 

Qu'est ce que c'est ?

L’ecstasy est un stimulant. C'est son principe actif que l'on appelle par l'acronyme MDMA. Le produit contient des doses variables de MDMA, de quelques milligrammes à plus de 200. Il arrive aussi qu’il ne contienne pas de MDMA mais d’autres substances actives qui peuvent être des médicaments ou des drogues de synthèse.

Attention ! Ne pas confondre l’ecstasy et « liquid ecstasy », une appellation donnée parfois au G.H.B.

L’ecstasy est détectable :

 

  • jusqu'à 12 heures dans la salive

  • jusqu'à 72 heures dans les urines

  • jusqu'à 8 heures dans le sang

 

Attention ! Le dépistage urinaire ou salivaire de la MDMA est celui d’une grande famille de substances, il y donc beaucoup de possibilités de faux positifs (après une prise de médicament par exemple).

A quoi ça ressemble ?

A l'état brut ce sont des cristaux blancs, mais ils peuvent être transformés :

  • en comprimés colorés de formes variées (rond, losange, carré….) avec un petit motif ou logo.

  • en poudre blanche et cristalline

  • en gélule : la poudre est contenue dans une capsule de gélatine

  • en cristaux : c’est la forme la plus récente, les cristaux sont translucides de différentes couleurs. Ils peuvent être épais de plusieurs millimètres.

Comment c'est consommé ?

  • Sous forme de gélule ou de comprimé, en avalant.

  • Sous forme de poudre, en sniffant. Les comprimés et les cristaux peuvent aussi être écrasés avant d’être sniffés.

  • La poudre et les cristaux peuvent être pris en "parachute" : ils sont enroulés dans du papier à rouler puis ingérés.

  • La poudre peut aussi être déposée sur du papier aluminium, chauffée par en-dessous, et la vapeur est ensuite inhalée.

  • Plus rarement la poudre peut être diluée puis injectée.

Quels sont les effets recherchés ?

Son effet énergisant diminue les sensations de fatigue, et il crée un sentiment de calme, un bien être corporel, et exacerbe l’empathie. Les personnes qui consomment ont l'impression de pouvoir communiquer facilement avec les autres, surtout en non verbal (gestes, expression du visage ...). Beaucoup de personnes qui consomment ressentent une augmentation des sensations tactiles.


Comment les effets se déroulent ?


Ils sont ressentis environ une demi-heure après la prise et durent entre 2 et 3 heures. Il y a ensuite une phase de descente qui dure une à deux heures, mais des effets indésirables peuvent être ressentis jusqu’à 48 heures.

En plus des effets recherchés, la fréquence cardiaque et la tension artérielle augmentent avec des palpitations, bouffées de chaleur, et une forte transpiration.

D’autres effets peuvent aussi se manifester comme un assèchement de la bouche, des tensions/douleurs musculaires (en particulier dans la mâchoire), des maux de tête, une dilatation des pupilles avec une vision brouillée et une tendance à loucher, une rétention urinaire ou au contraire un besoin de vider sa vessie, des nausées et vomissements, et des vertiges/pertes d'équilibre.

Est-ce qu'on peut développer une dépendance ?

En consommant régulièrement de l’ecstasy, il arrive un moment où il y a une nécessité d’augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets stimulants (accoutumance). A l’arrêt de la consommation, la personne peut vivre un état d’épuisement et de dépression accompagné d’anxiété qui peut durer de quelques jours à quelques semaines. Difficile à vivre, ce passage peut représenter un vrai obstacle vers l’arrêt. Dans ce cas, une aide extérieure peut être nécessaire pour y parvenir (addictologue, suivi en CSAPA ...).

Quels sont les risques ?


 

Quelle que soit la fréquence de consommation, même lors d’une première prise, l’ecstasy peut : 

  • provoquer une forte élévation de la température corporelle accompagnée d'une déshydratation qui peuvent entraîner une insuffisance rénale, voire être mortels dans de rares cas.

  • déclencher une hépatite aiguë, immédiatement après la consommation ou dans les quinze jours qui suivent (à cause de la possible toxicité de la MDMA pour le foie).

  • provoquer un arrêt cardiaque (à cause de l’activité continue et anormale des ventricules du cœur).

  • générer des troubles du comportement qui peuvent se manifester pendant, immédiatement après ou, plus rarement, plusieurs jours après la consommation, qui prennent la forme de crises de panique, paranoïa, de phases de dépression et d’anxiété renforcées par une fatigue intense.

Attention ! Des nausées et vomissements combinés à des vertiges et maux de tête violents sont les signes d’un surdosage qui peut entraîner des troubles cardiaques, un coma voire le décès.

En consommant régulièrement, on risque d’avoir à long terme des troubles de la mémoire, de la concentration et du sommeil (insomnie).

Dans le cas d’une grossesse, l'effet vasoconstricteur (contraction des vaisseaux sanguins) de la MDMA nuit aux échanges entre la mère et le fœtus et peut entraîner un retard de croissance intra-utérine. Les enfants exposés aux stimulants naissent plus souvent avant terme.
En cas de difficulté avec la consommation de MDMA pendant une grossesse, il est parfois nécessaire de prendre contact avec une équipe spécialisée.

Source

https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/Ecstasy-MDMA

DéPRESSEURS

alcool

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l'alcool c'est pas toujours drôle !

 

Si l’alcool est consommé dans un objectif de détente, d’euphorie et d’excitation, ses effets secondaires sont souvent assez néfastes : nausées, vertiges, diminution des réflexes, mauvaise coordination des mouvements, chutes, troubles de l’élocution, état de somnolence… L’alcool peut également mener à des violences verbales et physiques.

 

Pour savoir si l’une de tes connaissances fait un coma éthylique, tu peux vérifier si sa peau est froide ou moite et si elle est capable de bouger. Si la personne a du mal à bouger ou sombre dans l’inconscience, tu peux la coucher en position latérale de sécurité (PLS) pour éviter qu’elle ne s’étouffe et appeler le 15, le 18 ou le 112.

 

Évite de mélanger l’alcool avec d’autres substances psychoactives comme le cannabis (sensation d’endormissement, temps de réaction amoindri), le GHB (augmente fortement le risque d’arrêt respiratoire), la cocaïne ou l’ecstasy (qui masquent les effets de l’ivresse et provoquent ainsi une consommation plus rapide et plus importante). La consommation d'alcool peut entraîner des coups de chaleur, une déshydratation, et dans certains cas déboucher sur des comas éthyliques.

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Pour une soirée réussie, pas la peine de prendre lama-sse de produits !

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l'alcool c'est pas de l'eau !

 

Tu as déjà vu une indication en degré sur des bouteilles d’alcool ? Il s’agit de la quantité d’alcool pur contenu dans 100 ml ! Plus le degré est élevé, plus la boisson est donc concentrée en alcool pur...

 

Dans un bar, les verres servis doivent respecter une loi qui limite la quantité d’alcool pur à 10g : on parle de dose-bar. Ainsi, un demi de bière (25 cl) contient la même quantité d’alcool pur qu’un verre de pastis (2,5 cl). Si tu es en bonne santé, tu élimines environ entre 0,10 à 0,15 g/l d’alcool par heure. L’alcool met 20 minutes à monter dans l’organisme et redescend après… 1h30 : il monte donc beaucoup plus vite qu’il ne redescend ! Cette descente ne peut être effectuée qu’en attendant : manger n’éponge pas et vomir, c’est pas repartir !

L’alcoolémie désigne le taux d’alcool dans le sang. Il varie en fonction de la vitesse et de la quantité de consommation, du sexe biologique, de l’âge etc. Si tu es jeune conducteur.rice, tu as le droit à 0 verre, car tu ne peux pas conduire au-dessus de 0,20 g/l de sang !

Alors si tu bois, prends soin de toi !

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Alcool

protoxyde d'azote

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le proto, en prendre trop c'est pas rigolo !

 

Le protoxyde d’azote, dit « proto »  est un gaz hilarant utilisé habituellement en cuisine et donc en vente libre, facilement accessible dans les supermarchés ou sur internet,  sous forme de cartouches ou de bombonnes.  Il s’utilise notamment dans les siphons de chantilly. En consommer revient à inhaler le gaz par le billet d’un ballon, en ayant « cracké » la cartouche.

 

C’est un produit principalement consommé par les collègien.nes, les lycéen.nes et les étudiant.es.

Les effets recherchés :

  • Un effet rapide

  • Une euphorie et/ou un fou rire incontrôlable

  • Un état de flottement

  • Des distorsions sensorielles  

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Asphyxie par manque d’oxygène (O²) 

Les risques

Conseils

Toujours prendre plusieurs inspirations d’air pur entre chaque inhalations

Brûlure par le froid du gaz

Vertige / Désorientation

Ne jamais inhaler directement à la cartouche, toujours passer par un ballon pour réchauffer le gaz

(conservé aux alentours de -20°)

Ne pas multiplier les prises

Perte de connaissance

Être accompagné.e et ne pas mélanger avec d’autres produits.

Chutes

Toujours consommer assis.e 

Mort

Ne pas conduire après, ne pas stocker les cartouches prêt de source de chaleur parce que produit inflammable

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Une consommation répétée à forte dose peut entrainer de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques, ou cardiaques.

Appelle le 15 au moindre signe inhabituel.

Proto

GHB

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Reste en sécurité, évite le GHB !

 

Qu'est-ce que c'est ?

Le GHB (acide gammahydroxybutyrique), aussi appelé "liquid ecstasy" (à ne pas confondre avec l'ecstasy) est une drogue de synthèse aux propriétés tranquillisantes et amnésiantes. En France, il est utilisé en médecine pour le traitement de la narcolepsie (trouble du sommeil chronique) et comme anesthésiant avant des opérations. Depuis une vingtaine d’années, son utilisation est détournée hors de son intérêt médical.

Il est dépistable, uniquement par des laboratoires d’analyses spécialisés :
 

  • pendant moins de 12 heures dans les urines,

  • à peine quelques heures dans le sang.


Les difficultés de détection du GHB viennent à la fois de la rapidité de sa disparition dans l’organisme et du fait qu’il est présent naturellement dans le corps humain.

Deux substances proches, le GBL (acide gammabutyrolactone) et le BD (butanediol), se transforment en GHB une fois dans l’organisme. Ils ont les mêmes effets et présentent les mêmes risques.

A quoi ça ressemble ?

Il se présente sous forme de poudre blanche soluble ou de liquide incolore et sans odeur. Il est ensuite conditionné dans de petites fioles en verre ou en plastique.

Comment c'est consommé ?


 

Il se consomme presque exclusivement par voie orale, mais il peut aussi être injecté (rarement).

L’intensité des effets varie selon chaque personne, le contexte dans lequel elle consomme, la quantité et la qualité de produit consommé.

 

Quels sont les effets recherchés ?

 

Les effets les plus fréquemment rapportés - pour des doses faibles à modérées - sont la tranquillité, une légère euphorie et une désinhibition. Selon les personnes qui consomment, le premier effet perceptible est celui d’une sensation de chaleur, puis une sensation d’ivresse comparable à celle de l’alcool. A forte dose, les effets du GHB sont ceux d’un somnifère puissant.
 

Depuis quelques années, le GHB est régulièrement présenté comme "la drogue du viol". Sa forme et ses effets le rendent propice à une utilisation malveillante (abus sexuel, vol, agression) : il peut être versé dans une boisson, sans que la personne ne s’en rende compte qu’il ne change ni le goût ni l’aspect de la boisson. Mais les études sur les cas de « soumission chimique » en France estiment que le GHB est peu utilisé dans ce but.
 

Des sportifs utilisent parfois le GHB pour stimuler leur développement musculaire (il facilite la libération d’hormone de croissance).

Comment se déroulent les effets ?

Les effets se font ressentir 15 à 30 minutes après absorption et durent environ 1 heure.

Attention ! Avec le GHB la marge entre les doses pour avoir les effets recherchés et le surdosage est faible. Les effets secondaires, en fonction de leur intensité et de leur persistance, doivent alerter :

  • maux de tête, vertiges, étourdissements,

  • hypersalivation,

  • nausées et vomissements,

  • somnolence,

  • confusion,

  • amnésie (« trou noir ») en cas d’association avec l’alcool en particulier.

Est-ce qu'on peut développer une dépendance ?

La dépendance n’est pas établie scientifiquement et reste discutée. Les effets tranquillisants, d’euphorie et d’ivresse conduisent des personnes à renouveler les prises.

La consommation régulière de GHB est susceptible de créer une dépendance et un syndrome de sevrage sévère qui se manifeste par :

 

  • angoisse, anxiété,

  • agitation,

  • tremblements,

  • nausées et vomissement,

  • insomnie,

  • pouls rapide,

  • hallucinations, dans les cas sévères : psychoses (perte de contact avec la réalité, épisodes délirants, idées irrationnelles...)

Ces symptômes peuvent représenter un véritable obstacle vers l’arrêt. Dans ce cas, une aide extérieure peut être nécessaire pour y parvenir.

Quels sont les risques ?

Le principal risque de la consommation de GHB, même occasionnelle, c’est le surdosage. La marge entre les quantités de GHB nécessaires pour obtenir les effets recherchés et celles entraînant des effets toxiques indésirables est très faible.

Un surdosage peut provoquer des nausées, des vomissements, des vertiges, une somnolence, une détresse respiratoire et une perte de connaissance qui peut aller jusqu’à un coma dont la personne sort habituellement en quelques heures sans séquelle, mais en ne gardant le plus souvent aucun souvenir de ce qui s’est passé après sa consommation.

Plusieurs cas de surdosages mortels (par arrêt respiratoire, chute de la tension artérielle, baisse de la température corporelle (hypothermie) et/ou convulsions) sont survenus lors d’usages associés avec de l’alcool ou d’autres drogues.

D’autres risques existent comme des irritations de la bouche et de l’œsophage dues à la présence d’hydroxyde de sodium, ou des irritations de la peau en cas de contact.

Comme il n’y a pas de données sur les risques de l’usage de GHB durant la grossesse, il est très déconseillé d’en consommer dans ce cas.
En cas de difficulté avec la consommation de GHB pendant une grossesse, il est parfois nécessaire de prendre contact avec une équipe spécialisée.

Source

 

https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/GHB

GHB

Héroïne

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ça emprisonne d'être accro, évite l'héro !

 

Qu'est-ce que c'est ?

L’héroïne est un opiacé synthétisé à partir de la morphine, elle-même extraite du pavot.

Elle est dépistable :
 

  • entre 12 et 24 heures dans la salive

  • de 48 et 72 heures dans les urines

  • jusqu'à 24 heures dans le sang


Appellations : héro, came, meca, rabla, poudre, blanche, smack, brown sugar, black tar

A quoi ça ressemble ?

Elle se présente généralement sous forme de poudre blanche, rose, brune ou beige. L’héroïne blanche est très fine et légère. L’héroïne brune, aussi appelée brown sugar, se présente sous forme d’une substance granuleuse brune ou grise. Une troisième sorte d’héroïne peut être collante comme du goudron liquide ou dure comme du charbon. Sa couleur peut varier du brun foncé au noir.

Comment c'est consommé ?


 

L’héroïne est en général injectée par voie intraveineuse, directement dans le sang. Elle est placée dans une cuillère, mélangée avec de l’eau et un diluant acide dans le cas de l’héroïne brune. La préparation est aspirée dans une seringue après avoir placé un filtre devant l’embout pour filtrer ce qui n’a pas été dilué.
Elle est parfois injectée en association avec de la cocaïne.

Elle peut être inhalée en la déposant sur un papier aluminium et en la chauffant à la flamme d’un briquet. L’évaporation produite est inspirée avec une paille pour absorber une grande quantité en une seule inhalation.

Elle peut être aussi sniffée, on sépare alors la poudre en ligne pour l’aspirer dans chaque narine, là encore le plus souvent avec une paille.

Enfin, l’héroïne peut être fumée, mélangée à du tabac dans une pipe à eau, une pipe classique, voire sous forme de cigarette.


 

Quels sont les effets recherchés ?

 

L’intensité des effets varie selon chaque personne, le contexte dans lequel elle consomme, la quantité consommée et le mode de consommation.

L’héroïne est un puissant antidouleur qui provoque une sensation de détente, de mieux-être et d’apaisement combinée à une impression de chaleur.
L’injection intraveineuse et l’inhalation de la fumée procurent une sensation immédiate.

Comment se déroulent les effets ?

En général, la durée des effets est de 4 à 6 heures, voire de 5 à 8 heures.Quand l’héroïne est fumée ou sniffée, les effets sont moins intenses et moins rapides.

Dès la première consommation, il y a des effets secondaires :

  • nausées, vomissements,

  • constipation,

  • démangeaisons,

  • assèchement des muqueuses, notamment de la bouche et du nez,

  • ralentissement du rythme cardiaque,

  • diminution de la sensation de faim.

A forte dose, elle entraîne un état de somnolence.

Est-ce qu'on peut développer une dépendance ?

L’accoutumance est rapide : après quelques jours, voire quelques semaines, la personne qui consomme ressent la nécessité d’augmenter les doses, d’abord en quantité, puis en fréquence pour retrouver les mêmes effets.

L’héroïne engendre une forte dépendance qui se manifeste par un syndrome de manque à l’arrêt. Les symptômes du manque varient selon l’intensité et la durée des périodes de consommation. On retrouve le plus fréquemment :

  • larmoiements, écoulement nasal, bâillements ;

  • nausées et éventuellement vomissements, diarrhées ;

  • crampes musculaires, douleurs profondes des membres, douleurs lombaires et abdominales ;

  • sueurs, frissons, sensations de chaud et de froid ;

  • pupilles très dilatées ;

  • sentiment de malaise et d’angoisse ;

  • insomnie.


Le syndrome de manque à l’héroïne peut être très intense et douloureux, durer plus d’une semaine, mais il n’y a pas de risque physique mortel. Il peut représenter un véritable obstacle vers l’arrêt. Dans ce cas, une aide extérieure peut être nécessaire pour y parvenir.

Quels sont les risques ?

Dès qu’une consommation régulière s'installe :
 

  • perturbation du cycle menstruel (absence de règles ou règles pénibles et douloureuses),

  • perturbation du cycle du sommeil.

  • problèmes buccodentaires (augmentation du risque de caries, déchaussement des dents),

  • risque de fragilisation des os à long terme,

  • malnutrition, carences.


L’injection peut entraîner des complications infectieuses qui peuvent engager le pronostic vital et nécessitent toujours de consulter un médecin ou de faire appel aux services d’urgence :
 

  • infection de la peau et des tissus, cause d’abcès ou d’œdèmes des mains et des pieds ;

  • réaction allergique qui entraîne une fièvre de plus de 40°, des tremblements convulsifs, une tétanie et des angoisses aiguës ;

  • infection du sang pouvant conduire à l’endocardite (inflammation de l’enveloppe interne du cœur),

  • infections pulmonaires.


L’injection représente aussi un risque de transmission du VIH (virus du SIDA) et des hépatites B et C.

Le risque de surdose à l’héroïne est important. Il s’agit d’une urgence médicale mettant en cause le pronostic vital.

La surdose se produit lorsque la quantité injectée ou sniffée dépasse la limite tolérée par l’organisme ; cette limite varie considérablement d’une personne à l’autre selon les habitudes de consommation. Elle survient le plus souvent :

 

  • avec de l’héroïne fortement dosée,

  • suite à une consommation après une période de sevrage prolongé (cure de sevrage ou séjour en prison),

  • en association avec de l’alcool ou des benzodiazépines lors de la première prise.


Les principaux signes d’overdose sont :
 

  • resserrement de la pupille ;

  • engourdissement du corps et de l'esprit qui s'accompagne d'indifférence vis-à-vis du monde extérieur ;

  • respiration anormalement lente et moins profonde ;

  • pâleur de la peau ;

  • bleuissement des lèvres, des mains et des pieds ;

  • sommeil sans réaction aux stimulations extérieures.


Sniffer l’héroïne peut atténuer l’effet de certains produits de coupe toxiques mais ne protège pas des overdoses.

La dépendance et le coût élevé de l’héroïne entraînent des risques importants de marginalisation sociale. L’ensemble des risques est aggravé pour les personnes en grande précarité qui consomment.

En cas de consommation pendant une grossesse, l’alternance des prises et du manque entraîne une souffrance du fœtus et augmente le risque de mort in utero ou de fausse couche. Les bébés exposés à l’héroïne naissent plus souvent prématurés et avec un retard de croissance (petite taille et petit poids). Privés du produit à la naissance, ils manifestent le plus souvent des signes de manque (que les équipes soignantes savent aujourd’hui bien prendre en charge). Enfin, le risque de mort subite du nourrisson est accru chez ces bébés.

En cas de difficulté avec la consommation d'héroïne pendant une grossesse, il est parfois nécessaire de prendre contact avec une équipe spécialisée.

Source

 

https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/Heroine

Héroïne

HALLUCINOGÈNES

cannabis

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la résine, c'est pas la plus bonne de tes copines!

 

En quelques explications, le cannabis est une substance psychoactive provenant d’une plante. 

Il est constitué de THC (tétrahydrocannabinol) et de CBD (cannabidiol) 

 

Il faut savoir que tout le monde ne réagit pas de la même manière : ainsi selon la génétique, les antécédents médicaux, le mode consommation, la quantité, il provoque différents effets.

Mais il touche aussi l’état mental, physique, émotionnel et peut être ressenti de manière différée selon chaque substances chimiques que contient le produit. 

 

Nous allons nous pencher aujourd’hui plus précisément sur le sujet de la résine du cannabis, plus connu sous le nom de « shit » ou encore de « haschich » 

Le « shit » vient d’une extraction de la résine des fleurs femelles de cannabis. C’est un produit qui peut être mélangé à des matières peu coûteuses pour augmenter le poids (terre, henné, paraffine, cirages ou autres produits plus nocifs…) et ainsi impacté sa rentabilité. 

 

Par rapport à cette substance, on te conseille de surtout faire attention au produit (à ses composants, sa qualité). De plus, n’oublie pas de prendre en compte ton état émotionnel sur le moment, ton état physique et psychique, ainsi que ton environnement. 

https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/Cannabis

 

Cannabis

CHAMPIGNONS HALLUCINOGÈNES

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Entre potes : moins de champotes, plus de compotes !

 

Tu aimes le risotto aux champignons ? Choisis les bons ! Ne les confonds pas avec les champignons hallucinogènes, aussi appelés psilos, champis ou champotes : ils sont consommés crus, mélangés, infusés, sniffés ou fumés, afin de provoquer des hallucinations visuelles (intensification des couleurs, modifications des formes), auditives (bourdonnement, sifflement) et tactiles (augmentation de la sensibilité au toucher). Tu peux aussi ressentir un effet de ralentissement du temps.


Consommer des champignons hallucinogènes n’est cependant pas sans risque : ces mêmes effets peuvent s’accompagner d’un état de malaise (agitation et anxiété) et peuvent être suivis de vertiges, de troubles digestifs, d’engourdissements, d'une augmentation de la température corporelle, d'une accélération du rythme cardiaque et d'une élévation de la tension artérielle. Il y aussi des risques de bad trip. Fais particulièrement attention à l’amanite tue-mouches, qui est très toxique !

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Champi

ketamine

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La kétamine est un produit illicite, ayant des effets anesthésiants et hallucinogènes. La kétamine se présente le plus souvent sous forme de poudre cristalline. Elle peut entraîner différents types d’effets secondaires, plus ou moins fréquents et variables selon les personnes et la dose utilisée.

 

Elle peut notamment entraîner un état de mal être entrainant une crise de panique : le bad trip. Le bad trip peut se déclencher si ton environnement n’est pas favorable, ou si tu n’es pas bien psychologiquement et/ou émotionnellement. L’effet le plus extrême est le k-hole, une dissociation totale du corps et de l’esprit.

L’effet anesthésiant de la kétamine empêche le corps de ressentir la douleur, et amène une perte d’équilibre, ce qui augmente les risques de chute et donc de blessure.

Les mélanges avec d’autres substances peuvent être dangereux :

  • Le mélange de la kétamine avec le LSD, par exemple, augmente les risques de bad trip pouvant être plus puissants et donc plus traumatisant, ce qui peut déboucher sur des problèmes psychologiques durables.

 

  • Le mélange de la kétamine avec l’alcool augmente les risques de vomissements, de tête qui tourne, de chute, et de black-out (k-hole + coma éthylique).

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Si tu veux continuer à galoper,

évite la Ké ! 

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Kéta
LSD

LSD

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Reste Ancré, évite le LSD !

 

​​Qu'est-ce que c'est ?

Le LSD est une drogue hallucinogène semi-synthétique produite par l’ergot de seigle, un champignon parasite de cette céréale.

L’abréviation LSD vient de son nom allemand : Lyserg Säure Diethylamid (acide lysergique diéthylamide).

On l’appelle aussi trip, peutri, acide, acid, ace, carton, toncar, buvard, goutte, micropointe, gélat…

Le LSD est dépistable uniquement par des laboratoires spécialisés :

 

  • dans les urines : pendant 1 à 2 jours

  • dans le sang : pendant quelques heures

 

On ne dispose pas encore d’informations précises sur les fourchettes de détection dans la salive.

 

La détection du LSD est difficile car les doses ingérées sont souvent très faibles (en microgramme), et les tests urinaires sont à l'origine de faux positifs avec certains médicaments (les antidépresseurs, les antipsychotiques, les anti-émétiques, certains médicaments cardiovasculaires, le fentanyl...)

A quoi ça ressemble ?

Il se présente principalement sous forme de carrés buvards imprégnés de LSD, mais aussi sous forme de liquide, de gélatine, ou de micropointe (forme de mine de crayon).

Comment c'est consommé ?


 

Le plus courant est l’ingestion. Les carrés buvards et la gélatine sont :

 

  • avalés seuls, ou enveloppés dans du papier à rouler pour cigarettes

  • déposés sur ou sous la langue, ou entre la joue et la gencive

  • parfois mélangés à une boisson pour fractionner la dose

 

Sous sa forme liquide, le LSD est le plus souvent :

 

  • déposé sur un morceau de sucre et ingéré

  • mélangé à une boisson

 

Les micro-pointes sont :

 

  • sucées

  • ou dissoutes dans un liquide

 

D’autres modes de consommation existent mais ils sont très rares :

 

  • inhalé

  • injecté

  • goutte dans les yeux (vraiment très rare)

Quels sont les effets recherchés ?

 

L’intensité des effets varie selon chaque personne, le contexte dans lequel elle consomme, la quantité consommée et le mode de consommation.

Le LSD est principalement utilisé pour ses effets hallucinogènes. Il provoque des perturbations sensorielles intenses et puissantes :

 

  • Euphorie

  • Hallucinations (illusions d’optique, modification des couleurs, déformation des objets et des visages, perte des repères spatio-temporels...)

  • Expérience d’introspection, voyage intérieur (sensation de renaissance...)

  • Impression de communion avec la nature

Comment se déroulent les effets ?

La durée et l’intensité des effets dépendent de la dose consommée.

Les premiers effets apparaissent en 30 minutes environ. Ils durent entre 6 et 12 heures, voire plus.

Les effets ne s’intensifient pas de manière constante. Ils peuvent monter progressivement, puis s’accélérer subitement. Ces accélérations peuvent se répéter plusieurs fois de suite et provoquer une forte anxiété.

Plus la dose est élevée, plus les effets secondaires sont nombreux et intenses. Ils apparaissent une demi-heure à une heure après la prise.

 

Le LSD peut aussi provoquer des effets secondaires :

 

  • un sentiment de confusion intense

  • une importante perturbation des sens (hallucinations visuelles et auditives, perte des repères spatio-temporels…) qui peut entraîner de l’anxiété

  • de la paranoïa

  • des boucles mentales (pensées, actions ou émotions qui se répètent encore et encore, avec la sensation de ne jamais pouvoir en sortir)

  • des vomissements, des troubles digestifs, une difficulté à uriner

  • une augmentation du rythme cardiaque

  • une augmentation de la température corporelle, et une déshydratation

  • des contractions et spasmes

  • une dilatation des pupilles

  • une baisse de l’appétit

Est-ce qu'on peut développer une dépendance ?

Les effets du LSD sont très intenses, imprévisibles, et longs (entre 6 et 12 heures). Puis la descente est marquée par une fatigue importante et une sensation de malaise, voire de profond mal-être, qui peut persister plusieurs jours après l'expérience.

C’est pourquoi l’usage de LSD reste ponctuel, et les usagers ne développent pas de dépendance.

Mais les usagers qui prennent du LSD plus d’une fois par mois peuvent développer une accoutumance (besoin d’augmenter les quantités consommées pour ressentir les effets).

Quels sont les risques ?

BAD TRIP

 

Le risque principal est le bad trip. Il peut arriver à chaque prise, même la première fois, et à tout moment, au début comme au milieu du « trip ».

 Il se manifeste par :

  • de l’angoisse, des bouffées délirantes qui disparaissent généralement en quelques heures.  

  • des hallucinations terrifiantes, des attaques de panique, qui peuvent durer jusqu’à 48 heures (sensation d’un cauchemar effrayant qu’on ne peut pas arrêter). Dans ce cas, le bad trip entraîne un véritable traumatisme psychique qui nécessite une prise en charge médicale.

 

 L’intensité et la durée d’un bad trip sont variables. Ils dépendent de trois facteurs de risque   :

 

  • L’état psychologique de la personne au moment de la prise de LSD : Les personnes anxieuses ou à tendance dépressive sont plus à risque de faire un bad trip.

  • L’usage de fortes doses de LSD.

  • L’environnement dans lequel le LSD est consommé, le risque de bad trip étant particulièrement élevé.

 

ÉTAT PSYCHOTIQUE

 

Il se caractérise par des angoisses et phobies persistantes, et un état confusionnel qui peuvent durer 3 à 4 jours.

Il existe alors un risque d’installation dans un délire chronique, et un risque de crise de schizophrénie (chez les personnes prédisposées, avec antécédents de troubles psychiatriques ou de schizophrénie).

 

TROUBLES PSYCHIATRIQUES

 

Des troubles psychiatriques durables peuvent survenir. Ils nécessitent une prise en charge médicale :

  •     Bouffées délirantes : propos incohérents, comportement irrationnel

  • Dépersonnalisation : sensation de détachement de son propre corps, d’être un observateur extérieur de sa propre vie

  • Déréalisation : sentiment d’étrangeté ou d’irréalité par rapport au monde extérieur, perception de la réalité modifiée

  • Décompensation de troubles psychiatriques : rupture brutale de l’équilibre psychologique, marquée par un état confusionnel, une anxiété sévère, des hallucinations…

  • Syndrome post-hallucinatoire persistant : Présence continue de troubles sensoriels, le plus souvent visuels, alors que le produit ne fait plus effet. Ce syndrome est rare. Il n’existe pas de traitement.

 

FLASHBACK

Les flashbacks sont des troubles sensoriels imprévisibles et involontaires qui se produisent plusieurs jours ou mois après la prise de LSD.   

La personne revit des expériences émotionnelles ou sensorielles proches de celles ressenties sous LSD, alors même que le produit ne fait plus effet (après plusieurs jours, les molécules actives du LSD ont été complètement éliminées de l’organisme)

 

Les flashbacks durent en général quelques secondes ou minutes, peuvent se répéter à plusieurs reprises, et peuvent donc être source d’anxiété.

Il n’y a pas encore d’explication scientifique à ces flashbacks.

 

Il pourrait s’agir d’une modification neurologique provoquée par l’usage d’hallucinogènes, ou du souvenir d’une expérience sous LSD qui ressurgit lorsque l’usager traverse un état anxieux par exemple. Les usagers réguliers de LSD semblent y être plus vulnérables que les autres usagers d’hallucinogènes.

Les flashbacks peuvent être déclenchés par le fait de fumer du cannabis, de boire de l’alcool, par un stress émotionnel ou par la fatigue.

 

SURDOSE

 

Il n’existe pas de cas de décès dus à une overdose de LSD.

La surdose se manifeste par :  

  • une dilatation des pupilles

  • des nausées, vomissements

  • des maux de tête

  • des    tremblements, étourdissements, une sensation de faiblesse

  • une sécheresse de la bouche

  • une somnolence

  • des engourdissements, fourmillements

  • une augmentation de la tension musculaire, de la nervosité

  • des troubles de l’équilibre et de la coordination des mouvements

Source

https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/LSD

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